Ville de Nikkô

Situé à l’entrée du site historique de Nikkô, le pont Shinkyô est souvent le premier point d’arrêt des visiteurs.

Ce pont laqué de rouge, enjambant la rivière Daiya, se distingue par son élégance et sa forme arrondie. Il marque l’entrée du complexe sacré et incarne la frontière entre le monde profane et le monde spirituel.

Bien que l’accès au pont soit payant, on peut l’admirer gratuitement depuis les abords. Il constitue un point de départ idéal pour débuter la visite.

En poursuivant le chemin depuis le pont, on accède au sanctuaire Tôshô-gû, site majeur de Nikkô inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Dédié à Tokugawa Ieyasu, le fondateur du shogunat Tokugawa, ce sanctuaire se distingue par son architecture richement décorée, ses couleurs vives et ses nombreuses sculptures.

On y trouve notamment la célèbre sculpture des « Trois singes de la sagesse » et le splendide portail Yômeimon. L’ensemble du site est vaste et mérite un temps de visite conséquent pour en apprécier les nombreux détails artistiques.

Située juste à l’entrée du Tôshô-gû, la pagode rouge à cinq étages est un élément emblématique du site.

Haute de 36 mètres, elle a été reconstruite au XIXe siècle après avoir été détruite par un incendie.

Chaque étage symbolise un des cinq éléments bouddhistes (terre, eau, feu, vent, espace). Sa couleur vermillon et son élégante silhouette en font un lieu très apprécié des photographes.

Juste à côté du Tôshô-gû se trouve le sanctuaire Futarasan, fondé au VIIIe siècle.

Moins orné que son voisin, il conserve une atmosphère plus traditionnelle et sobre.

Ce sanctuaire est dédié aux divinités des montagnes de Nikkô (notamment le mont Nantai) et joue un rôle central dans la spiritualité locale.

Le site comprend également plusieurs chemins forestiers et petits autels, qui invitent à la promenade dans un cadre paisible et boisé.

La neige apporte toutefois une touche d’élégance à ce grand sanctuaire.