Apprendre le japonais sans jamais abandonner

Apprendre le japonais, ce n’est jamais simple. Et ça l’est encore moins quand on doit jongler avec les cours à l’école ou les responsabilités d’un travail à temps plein.

Dans cet article, je vais partager avec vous les méthodes d’apprentissage du japonais qui m’ont aidé à ne jamais vraiment perdre le rythme. Ce sont des techniques que j’ai développées à partir de mes propres erreurs, et qui m’ont permis de progresser sans sacrifier mes études ou mon travail.

Mon parcours personnel avec la langue japonaise

Mes débuts avec le japonais

J’ai commencé à apprendre le japonais il y a 7 ans, lorsque j’étais en lycée professionnel. À l’époque, j’avais appris les hiragana, les katakana, et je suivais des cours gratuits en ligne. C’était un bon début, mais pas encore structuré.

Puis, en entrant en BTS, j’ai tout arrêté. Le rythme des cours était plus intense, et je n’arrivais plus à m’organiser. Je suis passé d’un Bac Pro assez léger à un BTS bien plus exigeant, et il a fallu faire des choix.

Résultat : j’ai mis de côté l’apprentissage du japonais, en me concentrant uniquement sur mes études.

Ce n’est que quatre ans plus tard, à l’école d’ingénieur, que j’ai décidé de m’y remettre.

Le problème, c’est que j’avais tout oublié. Repartir de zéro, ce n’est jamais motivant… et encore moins quand on doit aussi suivre ses cours et gérer une alternance en entreprise.

Pourquoi j’ai souvent perdu le rythme ?

Quand on est étudiant ou salarié, le temps devient une ressource rare. Et même avec la meilleure volonté du monde, il est difficile de maintenir un apprentissage régulier tous les jours.

J’ai essayé de forcer les choses : apprendre du japonais chaque soir après les cours, tous les jours sans exception… mais au bout d’un moment, j’étais épuisé, et j’ai failli tout abandonner plusieurs fois.

Ce que j’ai compris, c’est que la clé, ce n’est pas d’en faire beaucoup, mais d’en faire un peu chaque jour, avec régularité et plaisir.

Comment apprendre le japonais quand on est très occupé ?

Adopter un rythme flexible et réaliste

Je me suis fixé une règle simple : 30 minutes par jour, pas plus, pas moins. Ce n’est pas énorme, mais suffisant pour garder le cerveau actif et faire des progrès réguliers.

Avec l’expérience, j’ai compris qu’on n’a pas besoin de suivre une formation de 3 mois pour apprendre le japonais.

Au contraire, étudier un peu chaque jour est souvent plus efficace : vous vous fatiguez moins, vous conservez le plaisir d’apprendre, et surtout, vous pouvez continuer sans pression, à votre rythme, aussi longtemps que vous le souhaitez.

Si vous sautez un jour ou deux dans la semaine, ce n’est pas grave. Ce qu’il faut éviter, ce sont les longues pauses (une semaine, par exemple), car on oublie vite ce qu’on a appris, surtout les kanji. Et devoir réviser en boucle ce qu’on avait déjà acquis, c’est très démotivant.

La clé pour ne jamais arrêter : la discipline

Avec le temps, j’ai compris une chose essentielle : apprendre le japonais en autodidacte, même avec les meilleurs livres ou les meilleures formations, ne suffit plus. Ce n’est pas une formation qui va, à elle seule, vous faire parler, lire, écrire ou comprendre le japonais.

Vous pouvez investir dans toutes les formations en ligne qui vendent du rêve. Je suis prêt à parier que, pour la plupart, vous ne les terminerez jamais. Et même si vous les terminez, il y a de fortes chances que vous arrêtiez d’apprendre peu après.

Pourquoi ? Parce que la vraie solution, celle qui m’est apparue avec l’expérience, ne réside pas dans les outils. Elle réside dans votre capacité à être discipliné.

C’est simple : pour apprendre le japonais sans jamais s’arrêter, sur le long terme, vous devez développer l’art de la discipline.

• • C’est la discipline qui vous pousse à ouvrir un manuel même quand vous êtes fatigué.
  • C’est elle qui vous permet de réviser vos kanji alors que vous n’en avez pas envie.
  • C’est elle, et elle seule, qui vous mènera jusqu’au niveau où vous pourrez enfin dire : « Je parle japonais. »

Les méthodes sont importantes, bien sûr. Mais sans discipline, elles ne sont rien.
Ce n’est pas une formation qui vous fera parler japonais. C’est votre régularité.
Et si vous cultivez cette régularité, vous progresserez. Toujours.

Comment mon rythme a évolué avec le temps

Avec le temps et l’expérience, j’ai appris à mieux gérer mon rythme et à varier les cours et exercices. Aujourd’hui, je suis sur un cycle de 5 jours :

• • Jour 1 : lecture du cours de grammaire (Minna no Nihongo)
  • Jours 2 et 3 : apprentissage des nouveaux kanji du cours
  • Jour 4 : exercices d’écriture avec le cours et les kanji 
  • Jour 5 : tests pour consolider mon apprentissage

Ce roulement m’aide à consolider chaque leçon et à progresser régulièrement sans surcharge.

Les meilleurs outils pour apprendre le japonais

TOP des applications mobiles

L’un des plus grands avantages des applications mobiles, c’est qu’on peut les utiliser dans le bus, dans le train, ou pendant une pause déjeuner. Et croyez-moi, ces petits moments perdus deviennent de véritables alliés pour votre apprentissage.

Voici les applications que j’ai utilisées le plus souvent :

• • JA Sensei
  • Obenkyo
  • JLPT N5
  • Takoboto

Je privilégiais toujours celles avec des quizz interactifs : c’est ludique, rapide, et efficace pour la mémoire. Ça m’a vraiment aidé à retenir les kanji et le vocabulaire de base.

Étudier le japonais avec des manuels scolaires

Quand j’étais en alternance, j’ai aussi utilisé le fameux manuel Minna no Nihongo. Très bon support, mais aussi très dense ! Entre les traductions, le vocabulaire, les exercices et le CD audio, ce n’est pas toujours facile de s’y retrouver.

J’ai mis plusieurs mois pour terminer le premier volume.

Conclusion

Quelques conseils pour ne jamais abandonner

Voici les leçons que je retiens après ces années :

• • Apprenez avec des outils adaptés à votre emploi du temps : applications mobiles pour les trajets, manuels pour les week-ends.
  • Ne cherchez pas à tout faire tous les jours. 30 minutes suffisent.
  • Révisez régulièrement, surtout les kanji, sinon vous oublierez vite.
  • Ne négligez pas la grammaire : c’est la base de toute compréhension.
  • Soyez indulgent avec vous-même si vous sautez un ou deux jours.
  • Mais surtout, restez régulier. La clé de la progression, ce n’est pas la perfection, c’est la discipline. Même avec peu de temps, c’est la constance qui vous mènera loin.

Trouver votre vraie motivation

Avant de vous lancer, posez-vous la bonne question :

Pourquoi apprendre le japonais ?

Certains le font par passion pour la culture, d’autres dans l’optique de travailler au Japon ou de passer l’examen du JLPT. Il n’y a pas de mauvaise raison, mais il faut que ce soit la vôtre. Car entre la passion et les obligations professionnelles, le degré de motivation est très différent.

Et c’est cette motivation qui vous aidera à tenir sur la durée.

En résumé

Apprendre le japonais quand on est étudiant ou salarié, c’est tout à fait possible. Ce qui compte, c’est l’organisation, la régularité, et surtout, le plaisir d’apprendre. N’attendez pas d’avoir du temps : créez-le, même si ce n’est que quelques minutes par jour.

Je vous souhaite de belles découvertes dans votre apprentissage.
Et si vous avez vos propres méthodes, n’hésitez pas à les partager en commentaire !

Lucas

Cours gratuits et livres de japonais

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