Sanctuaire Fushimi Inari-Taisha

Le sanctuaire connu pour ses 10 000 torii

Visite guidée

Que faire au sanctuaire Fushimi Inari-Taisha ?

Histoire du sanctuaire Fushimi Inari-Taisha

Le sanctuaire Fushimi Inari-Taisha fut fondé en 711, sur l’ordre du clan Hata, une puissante famille de marchands d’origine chinoise. Il est dédié à Inari Okami, la divinité shinto du riz, de la fertilité, du commerce et de la prospérité.

En 816, le moine Kûkai demanda la permission de construire un temple bouddhiste à proximité, marquant ainsi l’importance religieuse du site. Sous l’époque Heian (794-1185), il devint l’un des sanctuaires les plus vénérés du Japon, recevant la protection impériale.

La tradition d’ériger des torii remonte au XVIe siècle. Aujourd’hui, le sanctuaire est célèbre pour ses 10 000 torii vermillon, offerts par des particuliers ou des entreprises pour attirer la fortune et la réussite.

Fushimi Inari-Taisha reste le sanctuaire principal des quelque 30 000 sanctuaires Inari répartis au Japon. Il est également un lieu incontournable pour le Hatsumode (première visite du Nouvel An), attirant des millions de visiteurs chaque année.

Qu’est-ce qu’un torii ?

En voyageant au Japon, il y a de fortes chances que vous tombiez sur ces portails rouges, parfois imposants, parfois plus modestes selon leur emplacement. Ces portails sont appelés torii (鳥居).

On en croise un peu partout, même en ville, mais la plupart du temps, un torii se trouve à l’entrée d’un sanctuaire shintoïste. Si vous avez un doute, c’est d’ailleurs un excellent moyen de différencier un sanctuaire shinto d’un temple bouddhiste.

Que symbolise un torii ?
Le torii marque le passage du monde profane au monde spirituel. Il est constitué de trois éléments principaux :

• • Deux montants verticaux appelés hashira,
  • Un linteau supérieur appelé kasagi,
  • Un linteau inférieur appelé nuki.

Traditionnellement fabriqués en bois et peints en vermillon, une teinte rouge-orangée symbolisant la protection et la purification, les torii sont devenus un véritable symbole du Japon. Il en existe également en pierre, plus résistants et durables.

La plupart des torii que vous verrez à Fushimi Inari-Taisha sont des dons effectués par des entreprises, des familles ou des particuliers souhaitant attirer la prospérité et la réussite. Les inscriptions gravées sur les montants correspondent au nom des donateurs.

En août 2016, le prix d’un torii variait entre 175 000 yens et 1 302 000 yens (soit entre 1 400 et 10 400 €), en fonction de sa taille.

Visiter le sanctuaire Fushimi Inari-Taisha

En sortant de la petite gare d’Inari, on arrive directement à l’entrée du sanctuaire Fushimi Inari-Taisha, marquée par un immense torii rouge. Après avoir emprunté une allée pavée de dalles, on atteint le cœur du sanctuaire en seulement cinq minutes.

Ce lieu est très prisé par les touristes dès 8h-9h30. Alors pour profiter au mieux de la visite, il faut trouver le courage de se lever tôt pour y être à 6h30. Les boutiques de souvenirs ou d’amulettes seront fermées à cette heure-ci, mais vous pourriez y aller sur le retour. Tôt le matin, vous croiserez des randonneurs mais aussi des petits papis et petites mamies venus prier.

En observant la carte à l’entrée, on réalise rapidement que ce site culturel est bien plus qu’un sanctuaire : c’est une véritable randonnée à travers la montagne d’Inari. Le parcours permet de découvrir différents points d’intérêt.
La visite débute par un ensemble de salles shintoïstes, puis vous rejoindrez le premier torii marquant l’entrée du senbon torii, le fameux chemin recouvert d’innombrables portails rouges.
Le parcours complet fait environ 4 km, pour une durée de deux heures et une altitude de 233 mètres. Ce n’est pas très haut, mais si vous n’êtes pas habitué à marcher, vous pourriez être surpris. Les premiers torii sont impressionnants par leur taille : bien plus grands que ceux que j’avais vus auparavant.

Lors de ma promenade, je me demandais comment autant de torii avaient été installés sur la montagne. La réponse est venue un peu plus tard en voyant des ouvriers en train d’installer de nouveaux torii.

Après la première montée, un panorama magnifique sur Kyoto s’offre à vous. À cet endroit, plusieurs chemins se séparent dont deux forment une boucle à travers la forêt.

En redescendant par un autre chemin, je suis passé devant plusieurs cimetières, certains gardés par des statues de crapauds. Tout au long du parcours, on rencontre aussi des renards en pierre qui sont des messagers d’Inari, la divinité shintoïste à laquelle le sanctuaire est dédié.

Horaires et tarifs

Transports près du Fushimi

Avec un guide touristique

Lucas

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