Travailler dans une entreprise japonaise au Japon

Travailler dans une entreprise japonaise au Japon

Travailler dans une entreprise japonaise au Japon

Vivre au Japon. Vous êtes encore nombreux à vous demander si vous allez pouvoir un jour vous installer au pays du soleil levant en profitant de vos meilleures expériences vécues lors de voyages. Voire, continuer de savourer des sushi, jouer aux UFO catcher ou encore aller au karaoke. Et si ce rêve n’était qu’une illusion ?

Après avoir passé un excellent séjour au Japon, il n’est pas impossible que vous vous êtes déjà demandés si vous ne vivrez pas définitivement au Japon en trouvant un emploi. C’est typiquement ce que j’ai vécu et que j’ai décidé de vous partager. Mon expérience ne s’arrête pas uniquement au voyage puisque lors de mon visa vacances-travail (PVT), j’ai eu l’occasion de travailler 3 mois dans une entreprise japonaise en informatique au Japon.

Ce retour d’expérience vous permettra d’avoir un aperçu réel sur ce qui pourrait vous attendre et ce que vous devez faire pour vous préparer, et de réussir votre vie au Japon.

Les types de contrat en entreprise au Japon

Avant de trouver un emploi au Japon, il est important de noter qu’il existe plusieurs types de contrat en entreprise au Japon, comme en France ou partout ailleurs. Selon ces types de contrat, il vous sera plus ou moins facile de trouver une entreprise japonaise au Japon.

Il existe 4 types de contrats de travail au Japon que vous devez connaître. Le choix de ces contrats aura une grande importance dans votre réussite au Japon ou pour postuler à une entreprise japonaise.

  • le contrat « Seishain » (正社員) / Employé à contrat indéterminé;
  • le contrat « Keiyakushain » (契約社員) / Employé à contrat déterminé;
  • le contrat « Hakenshain » (派遣社員) / Employé pour une agence d’intérim ou consulting;
  • le contrat « Arubaito » (アルバイト) / Employé à temp partiel;

Ces contrats de travail au Japon ne sont pas permis à tous mais vous pourriez signer pour l’un deux selon vos aptitudes, vos compétences et votre visa au Japon.

Le contrat et le visa au Japon

Pour signer un contrat en entreprise, il faut obligatoirement posséder un visa. Vous ne pouvez pas travailler au Japon en tant que touriste. Lorsque vous voyagez avec un visa étudiant, culturel ou vacances-travail (PVT), vous pouvez assez facilement signer pour un contrat « arubaito » (ou communément appelé « baito »).

Si votre présence au sein de l’entreprise se passe bien avec un baito et que l’entreprise souhaite que vous continuez de travailler, alors vous pourriez demander un contrat indéterminé. Néanmoins ce nouveau contrat ne sera pas suffisant. Si l’entreprise japonaise ne le sait pas, il faudra bien lui préciser qu’il vous faut un visa de plus longue durée. Surtout si votre visa approche de sa date d’expiration.

L’entreprise japonaise n’est pas le seul acteur dans le processus de préparation du contrat. En effet, pour rester plus longtemps au Japon, il va falloir vous rendre à l’immigration japonaise et demander un visa de travail.

Grâce à ce visa de travail et votre nouveau contrat, vous pourrez continuer votre activité professionnelle sans contrainte de temps. 

Mon expérience dans une entreprise japonaise

Introduction sur mon expérience

Avant de vous faire part de mon expérience de travail au Japon, je précise que j’ai travaillé pour plusieurs types d’entreprises japonaises au Japon. Ce retour d’expérience concerne particulièrement une entreprise pour laquelle j’ai travaillé durant 3 mois au Japon.

Lorsque j’étais en visa étudiant au Japon, j’ai travaillé pour 2 entreprises japonaises en contrat baito. Dans deux autres retours d’expérience, je vous avais parlé de ces deux emplois dans un restaurant français (Hibiya Palace) et dans le tri de colis (Yamato transport).

Cette fois-ci, pour ce nouveau retour d’expérience, j’ai décidé de vous parler d’un autre emploi qui m’a marqué plus que les autres. Il s’agit d’un job en informatique, où les aspects de la culture du travail au Japon étaient au rendez-vous.

L’organisation de mon PVT au Japon

En juin 2019, je suis retourné au Japon muni d’un visa permis vacances-travail. J’étais prêt non pas à voyager mais à trouver un emploi me permettant de vivre définitivement au Japon. Le visa PVT au Japon permet de voyager et de travailler. Mais il ne permet pas de travailler tout le temps.

En ce qui me concerne, j’ai travaillé pour une première entreprise pendant 3 mois (celle dont je vais vous parler) et une deuxième entreprise pendant 2 mois. Puis je me suis rendu une semaine dans la région du Kansai pour visiter Kyoto, Osaka et leur ville voisine. Le reste du temps, je profitais de mes meilleurs moments à Tokyo avec mes amis japonais et coréens de la sharehouse.

Comment j’ai trouvé un emploi au Japon ?

De retour au Japon avec un PVT, j’étais déterminé à trouver un emploi pour vivre définitivement au Japon. Grâce à mon précédent visa étudiant, j’avais acquis un niveau conversationnel en japonais.

Pour trouver un emploi au Japon en informatique, j’avais préparé un CV japonais et une lettre de motivation en japonais. En plus de ces 2 documents importants, j’avais également conçu un portfolio en ligne. Lorsqu’il s’agit d’une recherche d’emploi en informatique, au Japon, ces 3 éléments sont indispensables.

Ensuite, j’ai recherché des sites web me permettant de postuler en ligne. Parmi les nombreux outils de candidature en ligne, j’ai principalement utilisé Indeed. En filtrant le type d’emploi que je voulais en informatique, j’ai postulé à plusieurs dizaines d’entreprises par jour (environ 30).

Sur Indeed, lorsque vous cherchez un emploi dans une entreprise en informatique, toutes les descriptions d’emploi sont écrites en japonais. Très honnêtement, je ne lisais jamais et j’avoue que mon niveau ne me permettait pas de comprendre surtout. Ce n’était pas après un an en visa étudiant, que je pouvais lire tous les kanji de la langue japonaise. Dans cette recherche, je lisais uniquement les termes qui me concernaient en informatique (exemple : PAO, HTML, CSS, Photoshop…). Cela me suffisait pour comprendre les tâches que j’aurai été amené à réaliser.

En postulant (presque aléatoirement) à des entreprises (quasiment toutes japonaises) j’ai pu passer des entretiens en japonais qui m’ont semblé pas très difficiles. À aucun moment je me souviens d’y avoir laissé de « blanc », la conversation était fluide et compréhensible.

C’est au bout d’un mois de recherche et au bout du 3ème entretien que j’ai pu décrocher mon premier emploi dans une entreprise japonaise en informatique.

Mon métier au Japon

Avant d’entrer dans le vif du sujet, je tiens à vous parler de cette petite parenthèse sur mon métier au Japon.

Rapide retour en arrière. Durant mon parcours professionnel en France, j’ai étudié au sein d’écoles en informatique (BTS IRIS/Réseaux en informatique, Bachelor et Mastère en développement web). En parallèle de mes études, et bien avant d’être entré en BTS, j’étudiais en autodidacte le webdesign (photoshop) et l’intégration web (HTML5/CSS3).

Au Japon, j’ai donc travaillé dans des entreprises en tant que webdesigner et intégrateur web.

Mon expérience de travail au Japon

Place à la réalité. Il est temps de vous parler de mon expérience au sein de cette société japonaise en informatique. L’entreprise pour laquelle je travaillais était spécialisée dans l’immobilier et le digital marketing. En ce qui me concerne, je contribuais sur la partie digitale.

Lorsque j’avais passé l’entretien d’embauche, j’ai rapidement constaté que j’étais le profil qu’ils recherchaient, ça matchait bien. À un détail près, le salaire. Ce point de détail à son importance pour la suite. À ce moment-là, je travaillais encore en contrat baito avec Yamato transport pour le tri de colis. À Yamato je gagnais environ 1200 yens de l’heure (environ 2000€ le mois). En contrat baito, il est rare d’avoir un tel salaire. Finalement, l’entreprise digitale a décidé de m’embaucher et de me payer environ 1200 yens de l’heure. Au sein de cette société, je n’étais pas en contrat baito, mais plutôt en contrat d’essai permettant d’être en contrat indéterminé.

Mon emploi était très intéressant et me plaisait beaucoup. Durant tout mon parcours professionnel, c’était la première fois que je travaillais pour une entreprise où je pouvais faire du webdesign. À ce moment-là, le webdesign était encore pour moi une découverte puisqu’aujourd’hui je me rends compte que j’étais aussi UI/UX designer. En effet, je réalisais des maquettes web pour la réalisation de pages de sites web. Puis une fois validées par mon supérieur, je devais m’occuper de leur intégration en langages web.

En lisant ceci, si vous travaillez dans les métiers du web, cela pourrait vous surprendre car dans le web chaque tâche est associée à un métier. En fait, j’étais à la fois webdesigner, UI/UX designer, graphiste et intégrateur web. Je peux remercier mes longues années d’étude en autodidacte. Et à côté de cela, je me chargeais également de la conception de bannières web, de flyer et de logo. J’étais un véritable couteau suisse.

L’entreprise semblait sérieuse puisqu’elle veillait bien au respect des horaires. Il n’y avait pas de dépassement comme on l’entend souvent. En PVT, nous sommes autorisé à travailler plus de 28 heures par semaine, pas comme en visa étudiant ou culturel. Je travaillais donc du lundi au vendredi, de 9h30 à 18h30.

Et si on parlait des aspects négatifs ? Jusqu’à maintenant, tout ce que je racontais semblait si beau.

Même si je réalisais très correctement les tâches qui m’étaient confiées, quand la fin de ma période d’essai approchait, ma situation se dégradait. L’entreprise devenait de plus en plus stricte à mon égard.

L’entreprise digitale était une petite entreprise dynamique composée de 6 employés (30-35 ans) et 2 stagiaires (20 ans). J’étais donc le seul étranger. À côté des tâches que je réalisais assez facilement, je reconnais que la partie communication en japonais était bien plus difficile que je l’aurai imaginé. Parmi les employés, certains membres de l’entreprise savait parler anglais et il leur arrivait de parler anglais avec moi lors de la préparation du contrat ou de mes premières tâches en informatique. Au début, nous communiquions en japonais et leur japonais me permettait de comprendre les tâches à réaliser.

Au sein de l’entreprise, les employés utilisaient un outil pour partager les travaux (comme Teams en France) à travers lequel ils ne communiquaient qu’en japonais. Et très honnêtement je perdais pas mal de temps à traduire avec Google traduction. Autant je savais parler en japonais avec un niveau conversationnel, autant j’étais incapable de lire le keigo (langage respectueux en japonais utilisé en entreprise et par les séniors). Et les seuls employés qui pouvaient parler anglais et avec lesquels j’étais capable de comprendre en japonais, se sont mis à parler dans un japonais que je ne pouvais plus comprendre. Du jour au lendemain, ils n’utilisaient plus le japonais qui me permettait de comprendre.

Malgré cela, je continuais de fournir un travail toujours plus professionnel qu’ils validaient à chaque fois.

Malheureusement pour moi, vers la fin de période d’essai de mon contrat, mon employeur a décidé de modifier le contrat afin de réduire le salaire. Lors de l’entretien, j’avais bien remarqué que c’était un détail qui les dérangeait. Mon supérieur m’avait donc dit que je pouvais continuer de travailler avec eux si j’acceptais cette réduction de salaire (moins de 1000 yens de l’heure).

Pendant de longues années, j’avais préparé ce projet au Japon en vu de m’installer avec un emploi. Mon parcours professionnel n’a pas été aussi simple non plus. L’expérience professionnelle que j’ai obtenu m’a permise d’acquérir des compétences en informatique. Et tout ceci avait une valeur à mes yeux.

Suite à cette réduction de salaire, très clairement je l’avais pas bien pris. Toutefois, j’ai accepté de travailler pendant une première journée. Puis j’ai voulu rediscuter avec mon supérieur pour lui faire part de mon incompréhension vis à vis de cette réduction de salaire. Sans rechigner, mon supérieur a mis directement fin au contrat.

Réalité difficile mais je ne pouvais pas continuer ainsi.

La culture du travail au Japon

À côté de ces aléas du travail au Japon, il y a 2 événements qui m’ont marqué dont un qui concernait un autre employé de l’entreprise.

Le premier événement marquant me concernait.

En soit, si cela arrive une fois en France, ce n’est pas grave mais au Japon, même une fois, cette faute se fait difficilement pardonner. Il s’agit des retards. Bien que je sois tout le temps à l’heure pour le travail, voire présent avant l’heure, il m’ait arrivé une fois d’être en retard (et oui ça arrive). Pour vous donner une idée, la dernière fois que je me suis levé en retard, c’était pendant mes années de lycées. Mais voilà, le retard au Japon n’est pas concevable.

Le jour où je suis arrivé en retard à l’entreprise, je me suis excusé auprès de mon employeur puis j’ai continué mon travail. Mais je n’aurai pas imaginé que cela suffisait. Je ne sais plus quel jour nous étions, mais l’ambiance c’était tout de suite alourdie durant les jours restants de la semaine. Mon employeur m’a fait remarquer que je devais m’excuser auprès d’un autre employé de l’entreprise. Chose que je n’ai pas tardé à faire. Mais encore une fois cela ne suffisait pas. Pour que mes excuses soient acceptées, il aurait fallu que je prononce une phrase japonaise plus respectueuse que le japonais que j’avais employé.

Le deuxième événement marquant concernait un employé.

Ce deuxième événement qui a eu lieu dans l’entreprise m’a complètement marqué. Dans les films japonais, vous avez peut-être déjà vu cette scène où un employé se fait lyncher par son patron. Et bien, c’est exactement ce que j’ai vu de mes propres yeux. J’ignore complètement ce que cet employé a commis, mais ce n’était pas un simple petit retard.

Alors que nous travaillions tous dans le calme, le patron se tourna vers l’employé en commençant à lui parler. Sa manière de lui parler laissait comprendre que l’employé avait fait une erreur que le patron venait de découvrir. Il a commencé à se mettre en colère en utilisant un langage japonais que je ne pouvais pas comprendre. Seules quelques insultes (merci les animés) me permettaient de comprendre que cet employé avait fait une bêtise. L’ambiance de la salle s’était complètement refroidie. L’employé se pencha à 90 degrés sans rien dire pendant au moins 5 minutes, pendant que le patron continuait de le lyncher.

C’était la première fois que j’assistais à une telle scène en entreprise. Je ne sais pas si c’est une façon courante de se faire gronder dans une entreprise japonaise. Mais il vaut mieux se tenir à carreaux pour éviter de vivre cela.

Mon avis du travail en entreprise japonaise

Parmi les différentes entreprises japonaises dans lesquelles j’ai exercé une activité professionnelle au Japon, cette société était celle qui m’a le plus marquée. Il ne s’agissait pas d’un contrat en baito, mais d’un contrat menant vers un emploi à durée indéterminée.

Cette expérience unique m’a permis de prendre beaucoup de recul sur la vie et le travail au Japon. Si j’avais accepté cet emploi payé au lance pierre, j’ignore jusqu’où j’aurai tenu. Bien que l’équipe était dynamique et conviviale, le côté culturel de la société pouvait considérablement plomber l’ambiance et le plaisir de travailler.

Je ne pourrais pas vous dire si mon cas est à part ou si toutes les entreprises japonaises au Japon sont ainsi. Mais si vous cherchez une entreprise au Japon, je recommande tout d’abord d’avoir un bon niveau de japonais (équivalent JLPT N3-2). D’ailleurs à propos du JLPT, toutes les entreprises japonaises ne connaissent pas l’existence du JLPT. C’est pourquoi vous pourriez trouver un emploi sans JLPT mais si vous travaillez dans une entreprise japonaise, il faudra savoir parler japonais.

Enfin, pour vous donner de meilleures chances de réussir, c’est d’avoir les compétences nécessaires permettant d’exercer le métier que vous recherchez.

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Entretien d’embauche au Japon

Entretien d’embauche au Japon

Entretien d’embauche au Japon

Pour vivre au Japon et obtenir votre premier visa de travail, vous allez devoir préparer un entretien d’embauche afin de vous donner toutes les chances de trouver un travail au Japon.

À travers ce guide, je vais vous parler de mon expérience lorsque j’ai cherché un emploi à temps plein au Japon. Après avoir vécu des expériences professionnels en baito, je voulais cette fois-ci obtenir un emploi dans un domaine que je maitrisais.

Pour trouver un job en informatique en tant qu’étranger au Japon, je devais me donner toutes les chances pour réussir.

C’est pourquoi, après avoir postulé à des sociétés japonaises, j’ai préparé et passé plusieurs entretiens et grâce à cette expérience, j’ai retenu les points qui permettraient à quiconque de réussir ses entretiens d’embauche au Japon.

Se préparer à un entretien d’embauche au Japon

Questions fréquentes sur les entretiens au Japon

Grâce à tous les pré-requis que vous avez réuni et aux plateformes en ligne, vous avez pu déjà recevoir de nombreuses réponses. Après avoir analysé votre profil et votre lettre de motivation, des employeurs vous ont directement proposés une date pour un entretien d’embauche. Une fois de plus vous pouvez vous féliciter. Si vous obtenez plusieurs propositions d’entretien, c’est que votre profil professionnel est intéressant, que vous avez réussi à vous vendre à travers votre CV et votre lettre de motivation.

La dernière étape va déterminer si oui ou non vous serez capable de travailler pour l’entreprise dans laquelle vous postulez et si vous serez à la hauteur des objectifs attendus. Pour réussir votre entretien, il faudra répondre à ces problématiques et vous vendre aussi bien que dans vos CV.

Passons à une série de questions intéressantes.

« Est-ce que je peux réussir un entretien même si je ne sais pas parler japonais ? »

Si vous postulez pour une entreprise japonaise, il vaut mieux avoir au moins un niveau conversationnel en japonais. Même si certaine entreprise japonaise connaisse l’anglais, je vous suggère de partir sur le principe que si vous postulez pour une entreprise japonaise, attendez-vous à parler uniquement en japonais. Vous pouvez bien entendu réussir un entretien si vous communiquez en anglais (selon l’entreprise).

« Quelles sont toutes les difficultés d’un entretien au Japon ? »

Comme vous êtes au Japon et donc dans un pays étranger, la première difficulté que vous allez rencontrer est la barrière de la langue. Si vous ne savez ni parler anglais ni japonais, il est certain que ça va être très difficile pour vous. Si vous parlez juste anglais, vous pouvez trouver de très bon emploi car il n’y a pas que des entreprises japonaises au Japon.

En France, j’avais tendance à me préparer avant le passage d’un entretien, préparer les réponses aux questions qu’on pourrait me poser par exemple. Mais ici au Japon, c’était différent. À moins de maîtriser complètement le japonais, il est possible de préparer des réponses pour d’éventuelles questions pièges. Mais quand on ne maîtrise pas complètement le japonais tel que moi, la meilleure façon de réussir ses entretiens, c’est de les enchaîner et d’en tirer une expérience à chaque fois. Au bout d’un moment, tout deviendra naturel et c’est à ce moment-là que obtiendrez votre emploi.

« Comment se passe un entretien au Japon ? »

Parmi tous les entretiens que j’ai passé, je retrouve la même routine, les mêmes questions. Mais l’entretien sera différent si vous postulez pour un travail à temps-partiel et un travail à temps plein.

Préparer un entretien d’embauche pour un baito

  1. L’employeur se présente, présentez-vous aussi.
  2. L’employeur va présenter l’entreprise, ce qu’ils font et ce qu’ils recherchent.
  3. À ce moment-là, vous vous présenterez et vous direz ce que vous recherchez.

Les entretiens d’embauche pour les emplois à temps-partiel sont très simples. Selon moi, vous serez retenu à 90%. La seule raison qui pousserait l’employeur à ne pas vous retenir, serait que la communication (en anglais ou en japonais) ne se fasse pas.

Et si vraiment, vous avez des difficultés pour communiquer dans une autre langue, des applications mobiles comme Duolingo vous aident dans l’apprentissage d’une langue. 

Préparer un entretien d’embauche pour un visa de travail

  1. L’employeur se présente, présentez-vous aussi.
  2. L’employeur va vous poser plusieurs questions sur votre profil en regardant votre CV. Vous pouvez toujours apporter plus de précisions dans vos réponses que vous n’avez pas détaillé dans votre CV.
  3. Dans d’autres cas, l’employeur peut directement vous demander de vous présenter, ce que vous recherchez, ce que vous savez faire, etc.
  4. Ensuite, l’employeur parlera de votre portfolio (si vous en avez un), de vos projets et ce que vous avez déjà réalisé. C’est la raison pour laquelle je disais que le portfolio est important. Le portfolio va considérablement vous aider dans un entretien.

Ce n’est pas facile de déterminer si votre entretien est réussi ou non. Généralement après l’entretien, je réfléchis à toutes les erreurs que j’aurai pu commettre pour ne pas les reproduire lors de nouveaux entretiens. Personnellement, ma première difficulté est la barrière de la langue japonaise. J’ai un niveau conversationnel et je ne connais pas le langage honorifique (keigo). J’ai réussi à obtenir du premier coup tous les emplois à temps-partiels pour lesquels j’ai postulé et j’ai réussi deux entretiens pour un travail à temps plein en informatique. J’ai passé tous mes entretiens en japonais et j’utilise vraiment l’anglais en dernier recourt.

« Est-ce que je dois avoir le JLPT pour travailler dans une entreprise au Japon ? »

    Pour postuler dans une entreprise à temps-partiel (arubaito), on m’en a personnellement jamais demandé et cela peut se comprendre. S’il s’agit d’un travail manuel, vous communiquerez très peu, donc le JLPT ne vous sera d’aucune utilité.

    Par contre pour postuler dans une entreprise en informatique à temps plein, si c’est une grande entreprise on vous le demandera certainement. Personnellement je n’ai aucun JLPT et cela ne m’a jamais empêché d’obtenir un travail à temps plein en informatique au Japon. Si vous prouvez pendant l’entretien que vous êtes à l’aise en japonais, que la communication se fait facilement, que vous comprenez les questions et que vous savez y répondre, le JLPT vous sera d’aucune utilité.

    Grâce à cet article, vous pouvez maintenant renforcer votre profil professionnel afin de le rendre meilleur que la concurrence et vous pouvez préparer vos futurs entretiens pour les réussir et ainsi obtenir votre premier contrat dans une entreprise au Japon.

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    CV et lettre de motivation en japonais

    CV et lettre de motivation en japonais

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    Pré-requis pour avoir un travail au Japon

    Lorsque vous postulez à des offres d’emplois au Japon, sachez que la concurrence est présente. Vous ne serez pas les seul(e)s à postuler mais à l’aide de mes recommandations, vous allez obtenir le meilleur profil pour que vous vous démarquiez de la concurrence. Les pré-requis qui vont donc vous permettre de renforcer votre profil sont les suivants :

     

      • Un CV en anglais,
      • Un CV en japonais,
      • Une lettre de motivation,
      • Une expérience dans un domaine,
      • Un portfolio (recommandé pour les secteurs techniques).

    Un curriculum vitae japonais/anglais (CV)

    Bien que vous soyez au Japon, vous n’allez pas forcément postuler uniquement pour des entreprises japonaises. En effet, au Japon il existe également des entreprises étrangères. Mais pour que votre profil soit le plus remarquable possible, vous allez rédiger un CV à la fois anglais et en japonais. Si vous n’avez jamais écrit de CV en japonais, pas de panique, je vous en dit plus un peu plus bas. Si vous voulez postuler pour une entreprise française, évidemment vous fournirez un CV en français.

    Une expérience professionnelle

    En France, selon les études que vous faîtes vous pouvez obtenir plus d’expériences professionnelles que d’autres. Par exemple, si vous faîtes une terminale (peu importe laquelle), à la sortie vous aurez votre Baccalauréat et rien d’autres. Alors que si vous faîtes un Bac professionnel, à la sortie vous obtiendrez votre diplôme ainsi qu’une expérience professionnelle à travers les stages que vous aurez effectué pendant vos années d’études.

    Après le Bac, si vous entrez à l’université (la fac), il est difficile d’obtenir une réelle expérience professionnelle. Éventuellement, vous pouvez utiliser l’expérience que vous avez acquis lors de vos projets étudiants ou lors des TP. Alors que si vous entrez en écoles supérieures (BTS, Licence, Master), vous allez à la fois obtenir une expérience professionnelle à travers des stages, des travaux pratiques (TP), des projets étudiants ou encore en alternance.

    Un portfolio

    Un portfolio est un site web qui vous permet d’exposer vos compétences personnelles, vos expériences professionnelles mais surtout vos projets/TP. C’est une sorte de CV beaucoup plus détaillés consultable en ligne.

    Au Japon, si vous recherchez un travail dans un domaine qui ne requiert pas la preuve que vous savez le maîtriser, on ne vous demandera pas de portfolio (exemple : restaurant, professeur d’anglais ou de français, etc.). Alors que si vous recherchez un travail dans le secteur de l’informatique (ou autre domaine technique), il est très probable qu’on vous demandera un portfolio. Si vous en avez pas, ce n’est pas grave mais si vous voulez avoir un profil exceptionnel, je vous recommande vivement d’avoir le vôtre.

    Préparer un CV au Japon

    Faire un CV en anglais

    Si vous avez déjà travaillé en France, vous avez certainement un CV sous la main qui vous a permis d’obtenir un emploi en France (pour un stage, emploi en CDD ou CDI, alternance, etc.). Pour rédiger votre CV en anglais, vous pouvez parfaitement réutiliser votre CV français et le traduire en anglais.

    Dans votre CV, vous devez obtenir les éléments suivants :

    Contact :

      • Nom, prénom, âge, nationalité,
      • Numéro de téléphone portable, email,
      • Portfolio,
      • Linkedin (optionnel),
      • Permis de conduire (optionnel).

    Compétences professionnelles :

    Si vous avez différentes compétences, choisissez une catégorie de compétences qui sont liées au travail que vous voulez.

    Langues :

    Listez les langues que vous savez parler avec le niveau de maîtrise.

      • Niveau débutant (en japonais : JLPT 5),
      • Niveau conversationnel (en japonais : JLPT 3),
      • Niveau intermédiaire (en japonais : JLPT 3/2),
      • Niveau technique/business (en japonais : JLPT 2/1),
      • Niveau bilingue (en japonais : JLPT 1).

    Expériences Professionnelles :

    Listez les entreprises dans lesquelles vous avez déjà travaillé que ce soit en France ou partout ailleurs.

    Si vous avez peu d’expériences professionnelles et qu’elles n’ont aucun rapport avec ce que vous recherchez aujourd’hui, écrivez-les quand même.

    Si vous avez de nombreuses expériences professionnelles, écrivez uniquement celles qui ont un lien avec le travail que vous recherchez.

      • Formations : listez les écoles dans lesquelles vous avez étudiez que ce soit en France ou partout ailleurs.
      • Centres d’intérêts : listez des activités qui vous apportent un intérêt dans votre vie personnelle et professionnelle.
        • Activité physique,
        • Passe-temps qui se rapproche le mieux au travail que vous recherchez,
        • Comme vous êtes au Japon, cela peut être une activité en rapport avec le Japon : découvrir la culture japonaise, écouter de la musique, regarder des animés, prendre des photos etc.

      Faire un CV en japonais

      CV Japonais modèle
      Contrairement à votre CV français/anglais, la personnalisation d’un CV japonais est totalement différente. En effet, en France vous pouvez personnaliser votre curriculum vitae de toutes les manières possibles mais au Japon, il existe un CV standard. Vous ne pouvez pas le personnaliser, vous pouvez uniquement ajouter le contenu de votre CV.

      Partie A : Contact

      A1- Date du jour :
      Remarque : l’année en japonais doit correspondre à l’année du règne au Japon

      Exemple : 31 10 1

      A2- Votre photo d’identité

      A3- Votre nom et prénom (en katakana),

      A4- Votre nom et prénom (en romaji),

      A5- Votre date de naissance et votre âge :
      Remarque : l’année en japonais doit correspondre à l’année du règne au Japon
      Exemple : 4 2 21日生 (満 27)

      A6- Votre sexe :
      Exemple :  = Homme
      Exemple :  = Femme

      A7- Votre numéro de téléphone portable,

      A8- Votre adresse de résidence au Japon :

      Remarque : Si vous avez déclarez votre adresse de résidence au Japon, votre adresse est inscrite au dos de votre carte de résidence

      Exemple : 150 – 0002 東京都渋谷区渋谷2丁目22−11 1・2階 渋谷フランセ奥野ビル

      Partie B : Formations scolaires
      Première ligne du tableau
      B1- Année d’entrée (du règne japonais) de votre formation scolaire,

      B2- Mois d’entrée de votre formation scolaire,

      B3- Votre formation scolaire :

      Remarque : indiquez la ville, le nom de l’école ainsi que le type d’école en japonais
      Aide : primaire = 小学校, collège = 中学校, lycée = 高等学校, école supérieure/université = 大学, entrée dans l’école = 入学

      Exemple pour la première ligne du tableau : 平成15 | 9月 | Ville où se situe l’école で Nom de l’école (中学校入学

      Deuxième ligne du tableau
      B1- Année de sortie (du règne japonais) de votre formation scolaire,

      B2- Mois de sortie de votre formation scolaire,

      B3- Votre formation scolaire :

      Remarque : indiquez la ville, le nom de l’école ainsi que le type d’école en japonais

      Aide : primaire = 小学校, collège = 中学校, lycée = 高等学校, école supérieure/université = 大学, remise de diplôme (correspond à la sortie de l’établissement scolaire) = 卒業

      Exemple pour la deuxième ligne du tableau : 平成19 | 6月 | Ville où se situe l’école で Nom de l’école (中学校卒業

      Partie C : Expériences professionnelles

      Première ligne du tableau (entrée dans l’entreprise), la deuxième ligne du tableau correspondra à la sortie de l’entreprise

      C1- Année d’entrée (du règne japonais) de votre expérience professionnelle,

      C2- Mois d’entrée de votre expérience professionnelle,

      C3- Votre expérience professionnelle :

      Remarque : indiquez la ville, le nom de l’entreprise ainsi que le type de contrat en japonais
      Aide : travail à temps-partiel = アルバイト, apprentissage/alternance = ラーニング, stage = インターンシップ

      Exemple pour la première ligne du tableau : 平成21 | 1月 | Ville où se situe l’entreprise で Nom de l’entreprise (アルバイト)

      Partie D : Licences/Qualifications

      Cela correspond par exemple à un permis de conduire, un certificat obtenu par une formation en ligne, un score au TOEIC ou JLPT etc.

      D1- Année (du règne japonais) de l’obtention de votre qualification,

      D2- Mois de l’obtention de votre qualification,

      D3- Votre qualification.

      Partie E : Motivations

      E1- Expliquez en japonais votre motivation pour rejoindre l’entreprise dans laquelle vous postulez :

      Remarque : Il existe une deuxième version de ce CV japonais qui comporte les mêmes informations. Une partie supplémentaire est ajoutée dans la seconde version, avec le titre « 自己PR » qui correspond à la rédaction de la lettre de motivation.

      Partie F : Souhaits

      F1- Expliquez en japonais vos souhaits pour rejoindre l’entreprise dans laquelle vous postulez (le salaire, le type d’emploi, les heures de travail, le lieu de travail, etc.).

      Préparer une lettre de motivation au Japon

      La lettre de motivation, je pense que tout le monde la connaît. Il s’agit bien en effet de celle qu’on néglige le plus et qui pourtant pourrait en dire beaucoup sur votre expérience professionnelle.

      Au Japon, bien que certaine entreprise ne prête pas attention à la lettre de motivation, en tant qu’étranger je recommande personnellement d’en écrire une. Selon moi, la meilleure façon de se faire remarquer, c’est de présenter plus de documents que pas assez. Jusqu’à présent j’ai toujours écrit une lettre de motivation et j’ai obtenu plusieurs fois des emplois en informatique.

      À priori, dans le CV japonais (partie E), vous devriez avoir écrit quelques lignes sur vos motivations personnelles :

      • S’il s’agit donc d’une candidature pour une entreprise japonaise, vous pouvez utiliser votre CV japonais,
      • S’il s’agit d’une entreprise internationale, je vous recommande de rédiger une lettre de motivation en anglais (et en français).

      Dans votre lettre de motivation, vous devez avoir les éléments suivants :

      • Très courte présentation :
        • qui vous êtes ? (prénom)
        • d’où venez vous ? (nationalité)
        • quel est votre visa actuel ? (étudiant, working holidays, etc.)
        • quelle langue savez-vous parler ? (anglais, japonais, etc.)
      • Votre expérience professionnelle :
        • nombre d’années d’expériences dans le ou les domaines,
        • ce que vous êtes capable de faire,
        • les outils/technologies que vous maîtrisez.
      • Votre motivation pour rejoindre l’entreprise dans laquelle vous postulez,
      • N’oubliez pas de commencer et finir votre lettre par une phrase de politesse,
      • La lettre de motivation doit bien entendu être écrite en japonais si vous postulez à une entreprise japonaise et en anglais si vous postulez à une entreprise non japonaise,
      • Normalement la lettre de motivation doit être écrite en langage honorifique (keigo) mais je recommande de ne pas le faire (sauf si vous maîtrisé le keigo),

      Écrivez une lettre de motivation en japonais avec des mots que vous connaissez. Cela donnera une idée de votre niveau à l’écrit. Il vaut mieux être honnête.

      Enfin, lorsque vous aurez envoyé votre CV en japonais et votre lettre de motivation, il faudra préparer votre entretien d’embauche au Japon. Pour trouver un emploi et obtenir un visa de travail, il faudra préparer très correctement votre entretien. Selon la nationalité des entreprises (japonaises ou internationales), il faudra parler en anglais ou en japonais.

      Pour finaliser ce guide complet sur la recherche d’un travail au Japon, je vous invite à rejoindre la dernière étape qui consiste à préparer votre entretien d’embauche au Japon.

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      Guides d’emploi au Japon

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      Trouver un travail au Japon

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      Travailler au Japon

      Partir au Japon en visa étudiant ou en visa vacances-travail pour un an, travailler dans une entreprise à temps partiel pour poursuivre à temps plein et ainsi obtenir un visa sponsorisé par l’entreprise pour vivre définitivement au Japon. Et pourquoi vous n’y arriverez pas ?

      Dans ce nouveau guide, je vais vous aider à trouver un emploi rapidement dans le secteur que vous voulez pour vivre définitivement au Japon.

      Pour cela, je vais à la fois décrire les étapes à entreprendre pour perfectionner votre profil professionnel. En lisant ce guide et en préparant au mieux votre profil professionnel, vous vous donnerez toutes les chances pour réussir à décrocher votre emploi au Japon.

      Pourquoi travailler au Japon ?

      Il existe de nombreuses raisons qui nous mènent à se rendre au Japon pour travailler.

      Parmi ces raisons, nous retrouvons les expatriés qui s’envolent au Japon pour une mission qui leur ont été confié par leur entreprise. Ces derniers partent donc travailler au Japon dans le cadre professionnel.

      À contrario, nous pouvons distinguer un autre type de profil qui se montre de plus en plus nombreux. Il s’agit ici des voyageurs, qui après un premier séjour inoubliable au Japon, se projettent de s’installer à long terme au Pays du soleil levant.

      Parmi ces deux profils, les expatriés sont ceux qui vont pouvoir travailler au Japon avec plus de facilité puisqu’ils seront déjà sous contrat et donc, une façon moins contraignante pour eux d’obtenir un visa de travail. Tandis que les voyageurs voulant s’installer au Japon pour travailler, devront remplir de nombreuses cases en respectant un bon nombre de conditions.

      Toutefois, si vous souhaitez travailler au Japon, en lisant ceci il ne sera jamais trop tard pour vous établir au Japon. Certes le chemin pour y parvenir sera rempli d’épreuves, mais avec de la motivation et du courage, vous finirez par réussir.

      À côté de ces raisons, je pense qu’on peut également noter que le Japon est un bon moyen de se redécouvrir. En effet, la mentalité et les coutumes japonaises sont bien différentes des nôtres en France ou ailleurs, et cela peut nous encourager à pratiquer une activité professionnelle qu’on aurait pas idée à faire dans son pays d’origine.

      Lorsque vous faîtes un visa étudiant ou vacances-travail en particulier, il est fort probable que les métiers que vous pourrez exercer seront des emplois à temps partiels. Et qui dit job à temps partiel, dit un emploi où il y a à la fois une forte demande, où il manque de main-d’œuvre et où la langue japonaise n’est pas spécialement requise.

      Quel visa pour travailler au Japon ?

      Pour travailler au Japon, vous devez obligatoirement obtenir un visa, selon lequel il vous sera possible de travailler à temps partiel, à temps plein ou définitivement. Voici donc une liste de certains visas qui vous permettent de travailler au Japon :

      Le visa étudiant : ce visa permet avant tout d’étudier le japonais dans une école au Japon. Pour subvenir à ses besoins, il est possible de pratiquer une activité professionnelle à hauteur de 28h de travail par semaine. Comme vous serez à l’école le matin ou l’après-midi, vous ne pourrez qu’occuper le reste de votre journée par un emploi à temps partiel, autrement appelé « baito ».

      Le visa vacances-travail : ce visa permet quant à lui de voyager, d’étudier le japonais et même de travailler au Japon. Le PVT est sans aucun doute le visa qui offre le plus de liberté. Bien que ce visa ne dure qu’un an, il vous permettra de pratiquer une activité professionnelle en contrat baito aussi bien à temps partiel qu’à temps plein. Il n’y a pas de limite de temps de travail à condition de ne pas utiliser ce visa uniquement pour le travail.

      Le visa culturel : ce visa permet d’exercer une activité culturelle japonaise telle que : la calligraphie, le judo, la cérémonie du thé et j’en passe. Au même titre que le visa étudiant, il est possible de travailler à temps partiel à hauteur de 28h par semaine.

      Le visa de travail : enfin, ce visa est le plus avancé puisqu’il vous permettra d’obtenir un contrat de travail de longue durée. En effet, lorsque vous aurez trouvé une entreprise qui acceptera de vous sponsoriser, vous pourrez obtenir 1, 3 ou 5 ans de visa valable et renouvelable. Cela dépendra d’une part de votre maîtrise et d’autre part des conditions que vous validerez auprès du bureau de l’immigration japonaise.

      Bien entendu, comme je le disais, chaque visa ne permet pas de pratiquer l’activité professionnel qu’on le souhaite car cela va surtout dépendre du contrat que vous avez signé avec votre entreprise et de vos compétences. Et selon les visas, vous aurez certaines règles à respecter.

      Plus d’informations sur le site officiel de : l’ambassade du Japon en France

      Comment trouver un travail au Japon ?

      Bien que les visas étudiant et culturel ne permettent que d’obtenir un emploi à temps partiel et donc un petit job, les autres visas permettent quant à eux de pratiquer une activité professionnelle qui demandera une plus grande maîtrise du métier.

      Les emplois à temps plein seront donc plus difficiles à obtenir car vous devriez rédiger un CV, une lettre de motivation et vous préparer pour un entretien d’embauche.

      Tout d’abord, il va falloir chercher un emploi dans la branche dans laquelle vous avez le plus d’expérience et idéalement un diplôme. Ces pré-requis sont importants si vous souhaitez mettre toutes les chances de votre côté. Ensuite, vous pouvez rechercher un emploi par différents moyens possibles.

        • Étape 1 : Réunir les pré-requis qui vont permettre de renforcer votre profil. Ici je vous aiderais à mettre en forme votre CV en anglais, votre CV en japonais et à préparer une lettre de motivation.
        • Étape 2 : Postuler à une entreprise. Ici je vous donnerai une longue liste non exhaustives d’annuaires pour postuler à des entreprises au Japon.
        • Étape 3 : Vendre votre profil pour réussir vos entretiens d’embauche au Japon.

      Chercher un emploi dans un pays étranger n’est pas chose aisée, mais sachez que le premier obstacle n’est que vous-même. En effet, pour trouver un travail au Japon, il va forcément falloir s’y mettre. Dans la vie, personnellement je n’attends pas que la chance me tombe dessus pour obtenir ce que je veux, sinon d’ici-là des années peuvent s’écouler. Si vous voulez obtenir un emploi demain, vous allez commencer par entreprendre vos recherches aujourd’hui.

      « Même si je veux obtenir un travail, je me sens pas prêt(e) pour le faire »

      En ce qui me concerne, au début de mes recherches, je voulais obtenir un travail mais psychologiquement je me disais que ne ce n’était pas possible. C’est-à-dire que je n’avais pas assez confiance en moi pour me dire que je trouverai un emploi. Vouloir un travail et se mettre à chercher c’est bien, mais avoir confiance en soit c’est encore mieux.

      Pour acquérir de la confiance, il faut persévérer dans son travail entre autres, et c’est en essayant différentes méthodes que, petit à petit, vous obtiendrez des résultats de plus en plus positifs. C’est ce que j’ai fait et cela m’a permis d’obtenir un premier travail par moi-même. Au début, il y a eu des résultats négatifs et positifs, puis plus de résultats positifs que négatifs. Ici vous n’allez pas perdre votre temps à essayer différentes méthodes car je vais directement vous présenter les astuces qui m’ont permis de perfectionner mon profil et ainsi d’obtenir mon premier contrat.

      Aujourd’hui, j’ai acquis suffisamment de confiance pour obtenir l’emploi que je veux le plus rapidement possible. Pour cela, je réuni simplement les meilleurs pré-requis qui m’aident à renforcer à la fois ma recherche d’emploi et obtenir un profil exceptionnel.

      Les étapes pour trouver un travail au Japon

      Si vous êtes prêt(e)s mentalement à chercher un travail, nous allons passer directement à la pratique. Avant d’obtenir votre travail au Japon, vous allez devoir passer par 3 étapes différentes.

      Vous les connaissez déjà sûrement mais il est bon de les rappeler. À cela bien entendu, je vais apporter toutes les meilleurs recommandations pour à la fois renforcer votre profil au maximum et ainsi mettre toutes les chances de votre côté pour que vous obtenez votre premier contrat.

      • Étape 1 : Réunir les prés-requis qui vont permettre de renforcer votre profil,
      • Étape 2 : Postuler à une entreprise,
      • Étape 3 : Vendre votre profil pour réussir vos entretiens d’embauche.

      Comment postuler à une entreprise au Japon ?

      À présent, vous devriez être en possession des principaux documents qui vont permettre de renforcer votre profil professionnel. Un tiers de votre recherche d’emploi a été effectué, vous pouvez être fier(e)s de vous car ces éléments vont vraiment vous aider. À l’aide de ces documents, vous allez maintenant pouvoir postuler à de nombreuses entreprises japonaises et internationales.

      Pour postuler à une entreprise, vous avez le choix :

      • Vous rendre au siège de l’entreprise,
      • Vous rendre dans des centres spécialisés dans la recherche d’emplois,
      • Utiliser internet pour postuler en ligne grâce à de nombreux outils.

      En ce qui me concerne, j’ai toujours utilisé des outils sur internet pour gagner du temps et multiplier par deux mes candidatures. Au Japon, vous pouvez facilement vous rendre dans un restaurant  pour postuler pour un travail à temps-partiel (arubaito) mais c’est beaucoup moins fréquent pour les emplois dans les secteurs de l’informatique. Enfin, sachez qu’il existe un centre de recherche d’emplois au Japon qui se nomme Hello Work.

      Ici nous allons surtout nous concentrer sur les recherches d’emplois en ligne grâce à de nombreux outils. Une fois que vous aurez à la fois les documents et les outils prêts à être utilisés, il ne vous suffira que de cliquer sur un bouton pour postuler à une entreprise et de répéter l’action. De cette façon, en une heure je peux facilement postuler à une quarantaine d’entreprises.

      Une liste d’outils pour postuler en ligne

      Sur internet, il existe un grand nombre de sites web pour postuler facilement en ligne :

      #OutilsLanguesLiens
      1TownWorkJPNSite web
      2Yolo JapanJPNSite web
      3Jobs in JapanENGSite web
      4Robert WaltersENGSite web
      5Hays JapanENGSite web
      6Career JetJPNSite web
      7Career EngineENGSite web
      8CraiglistENGSite web
      9GaijinPotENGSite web
      10IndeedENGSite web
      11DaiJobJPNSite web
      12LinkedinENGSite web

      Postuler en ligne

      Grâce à la liste précédente, vous allez pouvoir enfin envoyer vos premiers CV en ligne. Personnellement, aujourd’hui je n’utilise que les sites Indeed, Craiglist et Linkedin. Mais j’en ai essayé plusieurs, j’ai obtenu certain résultat et maintenant j’en utilise donc plus que trois qui sont suffisant pour ma recherche d’emplois au Japon.

      Pour postuler en ligne vous allez devoir suivre les étapes suivantes :

      • Inscrivez-vous sur certaine plateforme de recherche d’emplois,
      • Remplissez votre CV en ligne,
      • Créez des alertes pour recevoir des offres qui correspondent à vos critères,
      • Postulez en un clic.

      Comme vous le constatez, il y a de nombreux sites en japonais. Même si je ne comprenais pas les 3/4 des sites web en japonais, je les traduisais avec Google Traduction puis je les utilisais.

      La recherche d’emploi est répétitive, je suis d’accord. Les deux premières étapes « réunir les prés-requis » et « postuler en ligne » prennent du temps, il vous faudra une semaine pour vous préparer. Mais une fois que cela sera fait, il vous suffira plus qu’à cliquer sur un seul bouton pour postuler en ligne.

      Dans la recherche d’emploi, vous avez le choix : vous pouvez directement postuler sans prise de tête en envoyant un petit message en guise de lettre de motivation ou prendre du temps à réunir tous les documents pour maximiser vos chances en obtenant un bon emploi rapidement.

      Selon le domaine que vous recherchez, vous utiliserez tel ou tel outil pour obtenir votre emploi au Japon :

      • Craiglist, fonctionne très bien pour la recherche d’un emploi à temps-partiel (arubaito),
      • Indeed, fonctionne très bien pour la recherche d’un travail dans l’informatique,
      • Linkedin, fonctionne lui aussi très bien pour la recherche d’un job dans les secteurs techniques, bureautiques, etc. D’ailleurs je recommande fortement de créer un profil sur Linkedin en priorité. C’est un très bon réseau social professionnel.

      Planning de recherche d’emploi au Japon

      Afin de rendre votre recherche d’emploi la plus performante possible, par rapport à tout ce que j’ai dit précédemment, je recommande de suivre le planning suivant :

      • Réunir les pré-requis : 6 jours,
      • Préparer son CV sur des plateformes en ligne : 1 jour,
      • Postuler à des entreprises : 1 heure par jour.

      En suivant ce planning et ces recommandations, vous trouverez un emploi en 1 mois dans tous les secteurs d’activités confondus.

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